jeudi 25 août 2016

Promenade en main



Bien que mon cheval ait eu 7 ans cette année, il est encore très anxieux  en extérieur et j'ai besoin d'un autre cheval pour partir en ballade.

N'ayant pas toujours une cavalière pour m'accompagner, je pars régulièrement seule à pied, accompagnée de mon cheval que je tiens en main. L'extérieur est un formidable terrain d'apprentissage. On y voit plein de choses, tracteurs, chiens, voitures, poubelles, etc... On apprend également à se déplacer sur différents terrains, cailloux, dénivelés, pavements, hautes herbes, petits talus... Les montées et descentes permettent de travailler le cheval tout en douceur. Pour les chevaux non ferrés, le goudron et les petits cailloux sont une bonne stimulation pour les pieds des chevaux. Que des bénéfices!

Un autre aspect qui m'intéresse beaucoup dans ces promenades en main, est la complicité qu'on lie avec son cheval. Les sorties en groupe sont une occasion de mieux connaitre son cheval, mais je trouve qu'on discute beaucoup avec les copains/copines. On est moins concentré sur son cheval.
Avec les chevaux que j'ai eu précédemment en demi-pension, j'avais pu faire l'expérience de ces ballades en solo, face à face avec sa monture. On apprend à le connaitre. On le découvre dans un environnement extérieur. On se fait confiance l'un à l'autre... Que du bonheur!

Lors de mes premières sorties comme piéton avec mon cheval, je marchais devant et lui me suivait derrière (prévoir une longue longe). Je suivais en fait les conseils de Véronique de Saint Vaulry.

"Avantages;
  • Mieux voir: lorsque son piéton est placé trop près, le cheval ne le voit que par morceau, et souvent d'un seul œil. Plus loin devant, l'homme de rend visible en entier, et en relief (à deux yeux). Comme les règles imposées obligent l'animal à garder le regard rivé sur son éducateur, tout fonctionne comme s'il était rassuré par cette présence "entière", idéalement placée dans son champ visuel!
  • Mieux prévoir: placé trop près, ce gêneur de piéton aux gestes imprévisibles bouche la vue du cheval et encombre son champ de fuite. Aux point de risquer une bousculade en cas de surprise latérale. Plus loin, le risque s'estompe, et les angoisses du cheval avec...
  • Moins de pression: il semble que bien des chevaux ont du mal à se satisfaire des distances réduites (rares dans un troupeau en mouvement), et que leur malaise grandit à proportion de la vitesse, ce qui se traduit pas des oreilles couchées. Dès que la distance imposée augmente, ils s'apaisent!"
Extrait de "Communiquer avec son cheval", 5° édition de Véronique de Saint Vaulry.

Convaincus?




2 commentaires:

  1. Je suis une adepte de cette méthode pour tenir son cheval en longe. Personnellement, je me sens mieux car je peux tout voir, et le cheval ne me bouche pas la vue sur un côté, et oui il n'y a pas que lui qui a besoin de tout voir!

    C'est franchement dommage qu'en club on apprend à systématiquement tenir un cheval en étant sur le côté et très court.

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    1. Oui j'avais vu que tu avais le livre de Véronique de Saint Vaulry dans les livres que tu présentes sur ton blog...

      Et figures-toi qu'en club j'ai appris... les deux! J'ai appris à marcher devant, à droite et aussi à gauche, avec une longe détendue! Par contre, je n'avais pas eu d'explication, je l'ai appris sans en connaitre les avantages...

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